9 août 2010

Un coup d'oeil vers Alishan 阿里山


Quand j'ai le cafard, je repense à Alishan.

C'est à 3000 mètres, je crois, certains prennent le train sur 70 km, à travers les paysages d'arbres en fleurs au début du printemps.

Là-haut, il y a une fraicheur exquise, des chiens sauvages qui se baladent chez eux, c'est sauvage à souhait. On prend le train pour aller voir le mont de jade au petit matin, je crois. On est reçu par des aboyeurs de foire qui hurlent dans des haut-parleurs. Et moi je n'ai pas vu la montagne qu'on venait voir, et certainement pas le soleil levant dessus. D'autres auront plus de chance.

Je me suis baladé dans la forêt, sur des chemins tracés, allant d'un arbre millénaire à un autre. On a mangé du sanglier, je me rappelle, il parait que c'est une spécialité.